De nos jours, on manque de plus en plus de temps, jusqu’à se dire « le temps c’est de l’argent ». On a alors besoin d’une solution pour éviter la perte de temps. La moto a pour principal but de faciliter le déplacement, surtout dans les embouteillages. Elle permet aussi de faire des courses dans différents endroits en même temps. Mais avant de pouvoir en conduire une, il faut bien sûr la maîtriser.
Le permis de moto pour qui?
La moto est en principe plus facile à conduire qu’une voiture. En outre, elle n’exige pas qu’on ait 18 ans, l’âge minimum requis pour l’épreuve plateau permis moto est de 16 ans. Pourtant, certains ont des difficultés physiques, des difficultés d’apprentissage, ou de concentration. Et les femmes ont souvent besoin de plus de temps, ce qui est normal, puisqu’il leur est impensable de gérer une grosse moto de plus de 100 kilos. Cependant, tout le monde peut prendre son permis à condition d’être en bonne forme physique et mentale. Les examinateurs sont très stricts lors des épreuves plateau permis moto.
Comment se déroule l’épreuve plateau ?
En général, les épreuves plateau permis moto, c'est à dire des épreuves hors circulation, se divisent en 4 grandes étapes, à savoir :
- La première épreuve de plateau qui se fait sur place ; à moteur éteint
- Ensuite, il y a l'épreuve de plateau à une allure lente ;
- Après, l'épreuve de plateau à une allure normale ;
- Et finalement, les interrogations orales.
La première étape consiste à déplacer la moto sans allumer le moteur, afin de vérifier l’aptitude du conducteur à déplacer, à pousser ou à béquiller la moto. Il est aussi indispensable de réaliser une vérification mécanique ainsi qu’une vérification de sécurité.
Vient ensuite la maîtrise de la moto à allure lente, visant à simuler une conduite en ville, cela validera la capacité du conducteur au déplacement à faible allure.
L’avant-dernier reste assez complexe, puisqu’elle va démontrer si le conducteur peut manier la moto sans problème à allure normale ou pas, tout en inclinant la moto dans les virages, ou en freinant d’urgence pour éviter un obstacle.
La dernière étape est une interrogation théorique, qui permet de définir si le conducteur a bien assimilé les notions diverses liées au maniement de la moto ou pas.
Que faire en cas d’échec ?
Normalement, comme pour l’examen de conduite de véhicule, en cas d’échec le conducteur a à sa disposition 3 mois pour s’améliorer et se payer des heures supplémentaires de conduite. Ainsi, si le conducteur n’arrive toujours pas à passer les épreuves, il risque d’échouer. Néanmoins, il pourra tout de même utiliser un scooter de moins de 90 cc, c’est un modèle qui ne nécessite pas de permis de conduire.